Meet the maker : Flowerness

12 déc. 2016

Fruit de la passion de deux amies, Audrey Castel Oster et Constance de Bosredon, Flowerness se veut le site de vente de fleurs idéal d’une génération habituée à trouver son bonheur sur Internet. Lancé il y a un peu plus d’un an à Paris, Flowerness propose désormais ses services dans de nombreuses villes de France pour le plus grand bonheur des amoureux des fleurs. Nous avons rencontré les deux fondatrices pour en savoir plus sur les dessous d’une aventure pleine de poésie.

Flowerness

Comment est né Flowerness ?

Flowerness

Audrey :
Nous sommes amies depuis de longues années et nous travaillons ensemble depuis un moment aussi – nous avons notamment travaillé pour Kitsuné, en tant que Label Manager pour Constance et plutôt business pour moi.
Constance :
On adore toutes les deux les fleurs – évidemment ! – et on avait envie de lancer un site à notre image, en collaborant avec des fleuristes passionnés. On a donc réalisé une étude de marché et on s’est lancé en septembre 2015. On a eu un peu de mal à se mettre d’accord sur un nom et puis Flowerness est doucement devenu une évidence : après tout, les Français connaissent tous le mot « flower ».

La livraison de fleurs existe depuis des années. Quel est votre petit truc en plus ?

Flowerness

Constance :
Déjà, nous ne sommes pas fleuristes. Nous n’avons pas d’ateliers, mais nous travaillons avec des fleuristes que nous sélectionnons avec soin. On a commencé avec les fleuristes chez qui on allait acheter des fleurs et on en a rencontré d’autres. L’essentiel ? Une même exigence de qualité et des goûts assez similaires aux nôtres dans un esprit plutôt champêtre.
Audrey :
Nous faisons tout le travail de Direction artistique (en prenant en compte les conseils des experts) et les fleuristes réalisent ensuite les créations à la commande. En un clic, la commande est lancée.

Et concrètement, comment ça se passe ?

Flowerness

Constance :
Ce qui compte pour nous, c’est de mettre l’artisanat des fleuristes en avant et de dire non au travail à la chaîne. Chaque saison, nous offrons 10 bouquets que nous adaptons aux fleurs disponibles et à nos idées. Même si nous n’avons pas de formation de fleuriste, nous apprenons sur le tas en collaborant avec nos partenaires.
Audrey :
Pour le côté pratique, nous travaillons avec quatre fleuristes rive droite et avec une société de coursiers qui livrent dans tout Paris. Et nous sommes désormais présentes dans pas mal de villes en France après avoir repéré des fleuristes sur Instagram : en quelques secondes on peut voir si leur travail nous correspond.

En parlant d’Instagram, comment pensez-vous votre communication ?

Flowerness

Audrey :
Les réseaux sociaux sont évidemment essentiels pour nous, Instagram en particulier : les fleurs y rencontrent de plus en plus de succès. C’est beaucoup de travail, mais on sent que ça prend : le service plaît, les gens en parlent de plus en plus. Et puis on a développé un service un peu différent qui marche bien aussi : les abonnements (à offrir ou pour se faire plaisir). Enfin, on peut aider les marques à mettre en valeur un espace : pour une boutique éphémère notamment ! Nos compétences en direction artistique et notre travail avec des fleuristes de talent peuvent être un vrai atout pour une marque qui cherche à donner à vie à son idée : nous sommes prêtes à les conseiller.
Constance :
On a aussi participé à des événements éphémères ou tenu des corners, dans des boutiques et des salons. Là aussi, ça a bien marché : rien de tel que des fleurs pour créer une ambiance dans une boutique.
Audrey : À l’avenir, on espère travailler dans plus de villes et pourquoi pas en Europe. Mais on veut rester une boîte urbaine, c’est notre ADN et on y tient !

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